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ثقافة La pianiste Sinda Elatri : A eux la politique, à nous la musique

نشر في  12 أوت 2016  (10:16)

Dar Sébastien du centre culturel de Hamamet a vibré dans la soirée du jeudi 11 août au son de la musique jouée par la jeune pianiste Sinda Elatri.

Il y avait du Bach, du Beethoven, du Chopin et de l’Albéniz dans le programme concocté par la musicienne, mais il y avait surtout une fougue et une discipline inégalées à vouloir offrir une interprétation juste et belle de ce que les plus grands compositeurs de la musique classique ont pu offrir  à l’humanité.

Sous les voutes blanches croisées de la villa Hamamétoise, les spectateurs ont pu apprécier des morceaux tels que « Toccata et Fugue », œuvre essentielle de Jean-Sébastien Bach, et « Sonate Waldstein » de Beethoven, cette sonate surnommée également « Aurora », des morceaux entraînants et vifs à l'image de notre vécu si changeant.

Sinda Elatri nous a confié que c’est son premier concert à Tunis, elle qui a choisit de se réinstaller au pays après des études en musique poursuivies en Tunisie puis en France.

 Mais la jeune musicienne s’est prêtée, avant cela, au jeu de la rue en participant à deux « happening », l’un sur l’avenue Habib Bourguiba au centre ville de Tunis lors d’un flashmob musical organisé par l’association « L’art vivant », et l’autre sur la corniche de Sousse à l’occasion d’un hommage rendu aux victimes de l’attentat terroriste perpétré sur la plage de Sousse. 

« A Tunis, il faut être militant chacun dans son domaine, j’exprime ma pensée avec ce que j’ai. A eux la politique, à nous la musique ! » nous-a-dit Sinda Elatri.

Concernant son choix de répertoire classique, Sinda avoue que sa formation s’est faite dans la musique classique mais qu’elle ne s’empêche pas de faire des reprises de morceaux arabes ou d’aller sur d’autres terrains car la base classique ouvre la voie à plusieurs genres.

 

Chiraz Ben M’rad